Se jeter extraordinairement dans le vide


Tout récemment, j’ai réalisé un baptême de chute libre à Nimes. C’était par une superbe journée ensoleillée, et j’avoue que j’ai été impressionné. J’avais lu pas mal de retours d’expérience sur les forums pour savoir dans quoi je m’embarquais, mais la réalité s’est révélée bien plus intense que je ne l’avais imaginée. Pourtant, le saut ne dure qu’une minute à peine. Mais l’expérience prend en fait place bien avant la chute en elle-même. Ca commence au matin, quand on ouvre les yeux. On se souvient de ce qui nous attend et l’estomac se noue immédiatement de lui-même. La phrase la plus anodine prend un autre sens. Une phrase telle que « Profite bien, surtout » fait que le coeur bat la chamade à l’idée que c’est peut-être la dernière fois qu’on l’entend. Je vous laisse imaginer le chaos qu’il pouvait y avoir en moi quand j’ai rejoint l’aéroclub. J’ai rencontré les autres participants, puis nous avons suivi l’incontournable briefing concernant les règles de sécurité. Un moniteur nous a dilligemment expliqué de quelle manière un morceau de tissu appelé parachute était censé nous éviter une fin de vie prématurée. Puis nous nous sommes équipées et avons gagné l’avion. Cinq minutes plus tard, après s’être serrés du mieux possible dans la cabine, on a décollé. En vol, je me suis fait l’effet d’un troufion s’apprêtant à effectuer sa première mission en terrain adverse. Les autres candidats au vol en tandem paraissaient tout aussi nerveux. Les initiés, quant à eux, racontaient leurs cicatrices de guerre. Mais leurs voix paraissent lointaines, étouffées dans le boucan ambiant. Soudain, la porte s’est ouverte : c’était au tour du premier tandem de sauter. J’ai entendu le candidat pousser un cri de terreur. La seconde d’après, son moniteur et lui s’étaient envolés par la porte de l’avion. Le moniteur près de la porte m’a fait signe. C’était déjà mon tour. Pas contrariant, j’ai pris position et suivi les règles. Deux secondes plus tard, j’ai lâché tout ce qui me retenait encore à l’avion et suis tombé. Un instant impossible à présenter, je crois. Je tombais à une telle vitesse que l »air s’était changé en un fluide tangible. Malheureusement, ça n’a pas duré assez longtemps pour que je puisse m’attarder sur cette sensation. Le parachute s’est ouvert et a mis fin a cette expérience extraordinaire. Mais ce n’est que partie remise, car je compte bien remettre le couvert ! Si vous aussi, vous voulez connaître les joies (et les frayeurs) du saut, je vous mets le lien vers le site où j’ai déniché mon saut en parachute à Nimes !

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Arabie: ces gays que l’on assassine


Selon des médias saoudiens, des citoyens de ce pays pourraient être condamnés à la peine capitale pour avoir révélé leur homosexualité sur internet. Des procureurs de la ville saoudienne de Jiddah, la deuxième plus grande ville d’Arabie saoudite, ont requis la peine capitale contre leurs compatriotes qui ont eu le malheur de révéler leur homosexualité sur internet, selon le journal saoudien Okaz. Ils ont fait cette proposition suite aux douzaines de cas qu’ils avaient investigués lors des six derniers mois. Il s’agît de 35 personnes condamnées à des peines de prison pour sodomie, rapporte le Washington Blade. D’après Okaz, les autorités de Jiddah ont également traité 50 affaires impliquant des hommes coupables de s’être déguisés en femmes. Un docteur d’une ville portuaire de la mer Rouge a été libéré sous caution après avoir été arrêté pour avoir hissé le drapeau LGBT sur sa maison. Selon un activiste LGBT, cette proposition des autorités de Jiddah a provoqué l’inquiétude parmi la communauté homosexuelle. D’après le porte-parole du Département d’Etat américain Chanan Weissman, Washington est « au courant de ces histoires mais ne peut pas vérifier leur véracité. En réponse, des internautes saoudiens ont commencé à notifier leurs publications avec le hashtag « You will not terrorize me. I’m gay » (« Vous ne pouvez pas me terroriser, je suis gay ») pour exprimer leur protestation contre les sentences requises. L’Arabie saoudite est un des pays du monde où les pratiques homosexuelles sont punies de mort. Les hommes n’ont pas le droit de se comporter comme des femmes ou de se travestir. La police religieuse saoudienne, qui a pour but de surveiller l’application de la charia dans le royaume, se sert des agents secrets afin de démasquer les personnes qui diffusent du contenu LGBT sur le web. Récemment, le Comité pour la communication et les technologies de l’information de l’Arabie saoudite a bloqué plus de 600.000 sites au contenu pornographique. Les responsables de la propagation du contenu pornographique dans le royaume seront punis de 5 ans de prison et devront verser une amende de 3 millions de riyals saoudiens (environ 700.000 euros). En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultraconservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique. Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort dans les affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.



L’intelligence artificielle se met au poker


Les développeurs de la société américaine DeepMind, propriété de Google, vont apprendre à leur réseau de neurones artificiels à jouer au poker. Les chercheurs du Collège universitaire de Londres Johannes Heinrich et David Silver, programmeurs en chef d’AlphaGo, un logiciel spécialisé dans le jeu de go, ont publié un rapport intitulé « L’apprentissage profond renforcé dans les jeux avec une information insuffisante » (Deep Reinforcement Learning from Self-Play in Imperfect-Information Games), rapporte le journal britanique The Guardian. A l’aide des algorithmes d’AlphaGo, les développeurs envisagent d’apprendre à un réseau de neurones artificiels à jouer à deux types de poker, Leduc Hold’em, le type le plus simple à six cartes et Texas Hold’em, le type de poker le plus populaire. Le poker est beaucoup plus difficile pour l’intelligence artificielle que le jeu de go, car l’ordinateur n’a pas suffisamment d’informations sur les événements du jeu. De plus, la psychologie est un élément essentiel du poker. Le fait que plus de deux personnes jouent habituellement au poker complique le calcul des probabilités. Néanmoins, dans un premier temps, le logiciel jouera au poker avec lui-même. Le logiciel AlphaGo a réussi à battre le champion du monde de jeu de go classé 9ème dan (grade), Lee Sedol, un Coréen âgé de 33 ans, et un autre joueur, Fan Hui, considéré aujourd’hui comme le meilleur joueur d’Europe. Ce jeu est plus compliqué que les échecs et l’homme doit souvent se fier à son intuition. Selon les développeurs du logiciel AlphaGo, la question de la victoire n’est pas primordiale. Il s’agit surtout de démontrer les capacités de l’intelligence artificielle pour ensuite pouvoir les appliquer à différents domaines, comme la médecine ou la robotique.