L’Auvergne du ciel


Il y a peu, à l’occasion d’une visite que je rendais à des amis, j’ai eu la chance d’effectuer avec eux un vol en hélicoptère de 45 minutes à Clermont. C’était la première fois que je réalisais un tel vol et je dois dire que j’ai été surpris de la différence qu’il peut y avoir avec le vol en avion. Je prends souvent l’avion (pour le travail) et n’ai aucun problème avec ça. Mais un jour, j’ai volé à bord d’un minuscule avion au-dessus des lignes de Nazca, alors que la météo n’était pas tout à fait clémente ; et avec les secousses de l’appareil, je peux vous dire que j’ai vu défiler toute ma vie devant mes yeux ! Du coup, j’appréhendais un peu de remonter à bord d’un petit appareil. Mais j’ai vite été rassuré une fois sur place. En effet, sitôt que l’on a pris la voie des airs, j’ai été très surpris par la douceur du décollage. Ici, pas d’accélération, pas de secousses. Et le vol, lui aussi, s’est avéré très agréable. Bon, pour être tout à fait honnête, quand l’hélico faisait un virage et penchait d’un côté, j’ai quand même senti à chaque fois une petite boule se former au creux de mon estomac. Mais ce n’est pas violent pour autant et on s’y fait vite. Et puis, le panorama à couper le souffle m’a vite fait oublier tout le reste : c’était tout simplement splendide ! L’Auvergne vu du ciel, c’est très différent de ce qu’on peut voir du sol. De là haut, le paysage dégage une énergie presque mystique : tout semble tellement parfait ! Rien de mieux que de prendre de la hauteur pour admirer la beauté du monde. D’autant que j’avais demandé une réservation de vol pour 6h afin d’assister à ce beau spectacle en fin de journée (le meilleur moment de la journée, selon moi, grâce à la lumière du soleil couchant). Du coup, j’ai vraiment eu l’impression de survoler un tableau de maître. Mon vol en hélicoptère fut au final une très belle expérience. Si vous n’avez jamais tenté l’aventure, je vous recommande. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé mon vol en hélicoptère, pour ceux que ça intéresse. Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de baptême en hélicoptère en Auvergne en suivant le lien.



La cyberdéfense : une nécessité


Que faut-il entendre par « cyberdéfense » ? On parle souvent indistinctement de « cybercriminalité », de « cyber menaces », de « cyber attaques » ou de « cyber guerres ». Il faut bien comprendre que les méthodes utilisées à des fins de fraude ou d’escroquerie sur Internet peuvent l’être aussi, à une échelle plus vaste, contre la sécurité et les intérêts essentiels de la Nation. C’est le cas avec la pénétration de réseaux en vue d’accéder à des informations sensibles ou avec des attaques informatiques visant à perturber ou à détruire des sites largement utilisés dans la vie courante. Dans mon esprit, la cyberdéfense se distingue de la lutte contre la cybercriminalité. Elle recouvre la politique mise en place par l’Etat pour protéger activement des réseaux et des systèmes d’information essentiels à la vie et à la souveraineté du pays. Mais pourquoi s’intéresser de nouveau à cette question, exactement ? Parce qu’avec le développement de l’Internet, les systèmes d’information constituent désormais les véritables « centres nerveux » de nos sociétés, sans lesquels elles ne pourraient plus fonctionner. Or, depuis les attaques informatiques massives qui ont frappé l’Estonie en avril 2007, la menace s’est concrétisée et accentuée. Il ne se passe désormais pratiquement pas une semaine sans que l’on signale, quelque part dans le monde, des attaques ciblées contre les réseaux de grands organismes publics ou privés. Et la France n’est bien sûr pas épargnée par ce phénomène. Comme l’ont confirmé les représentants des organismes chargés de la protection des systèmes d’information, nos administrations, nos entreprises ou nos opérateurs d’importance vitale (énergie, transports, santé, etc.) sont victimes chaque jour en France de plusieurs millions d’attaques informatiques. Il est donc plus que temps de mettre en place une véritable cyberdéfense si l’on ne veut pas exposer notre pays à une perturbation générale et à des dommages colossaux. D’autant que l’informatique est vouée à prendre encore bien plus de place dans les années à venir !