La Belgique s’achète des drones militaires


Le département d’État américain a approuvé la vente éventuelle à la Belgique de quatre avions télépilotés MQ-9B SkyGuardian et du matériel associé, pour un coût estimé à 600 millions de dollars, a annoncé mardi le Pentagone. L’approbation du Département d’État américain, divulguée par la DSCA (Agence américaine de sécurité et de sécurité), porte sur l’achat de quatre MQ-9B, RPA de la vente de matériel à l’étranger (FMS); deux stations de contrôle au sol certifiables fixes; cinq systèmes de ciblage multispectral AN / DAS-4; quinze systèmes de positionnement global intégrés / systèmes de navigation par inertie (EGI); cinq radars à synthèse d’ouverture Lynx AN / APY-8; et cinq systèmes de détection et d’évitement. Comme indiqué par la DSCA, la vente proposée à la Belgique appuiera la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d’un allié de l’OTAN. Il est vital pour l’intérêt national des États-Unis d’aider la Belgique à développer et à maintenir une capacité de légitime défense forte et opérationnelle. Cette vente potentielle améliore l’intelligence, capacités de surveillance et de reconnaissance (ISR) de l’armée belge à l’appui d’opérations menées au niveau national, par l’OTAN, sous mandat des Nations Unies et par d’autres coalitions. La communité des capacités des ISR accroît l’interopérabilité entre les forces militaires et de maintien de la paix américaines et belges. Le contractant principal sera General Atomics Aeronautical Systems, Inc., San Diego, Californie. Selon General Atomics Aeronautical Systems, le MQ-9B est hautement modulaire et se configure facilement avec une variété de charges utiles pour répondre aux exigences de la mission. L’avion est capable de transporter plusieurs charges utiles de mission et comprend un système de détection et d’évitement (DAA) à la pointe de la technologie, comprenant des dispositions en termes d’espace, de poids et de puissance, afin de permettre la mise à niveau d’un radar Due Regard (DRR) en vol destiné à -espace aérien coopératif. Plus d’information sur cette activité de vol en avion de chasse L39 en surfant sur le site internet de l’organisateur.



Un irreversible second mandat de Trump


Toutefois, la majorité conservatrice de la Cour a récemment entamé l’interprétation extensive de la clause relative au commerce, et certains juristes de droite souhaitent revenir à l’ère d’avant 1937, limitant ainsi fortement les pouvoirs de réglementation du gouvernement. En 2012, les cinq juges conservateurs de la Cour ont statué que la peine prévue dans la Loi sur les soins abordables pour ne pas avoir obtenu d’assurance – le soi-disant mandat individuel – n’était pas justifiée par la clause relative au commerce. Dissidents par rapport à l’opinion de la majorité, quatre de ces juges ont voté en faveur de la radiation de l’ACA pour cette raison. La loi n’a survécu que parce que le cinquième juge conservateur, le juge en chef Roberts, a estimé que le mandat était un exercice constitutionnel du pouvoir de taxation du gouvernement. Si la Cour avait inclus sept juges conservateurs en 2012, elle aurait presque certainement déclaré l’ACA nulle et non avenue. C’est le destin qui attend de nombreuses législations et réglementations sociales et économiques existantes si Trump est réélu. Et cela ne veut rien dire des lois à venir, telles que les mesures visant à limiter le changement climatique, qui pourraient bien être annulées par un tribunal qui adhérerait à une interprétation originaliste de notre Constitution du 18ème siècle. La démocratie est toujours un pari mais l’enjeu implique généralement des gains et des pertes à court terme. Beaucoup plus sera dans la balance l’année prochaine. Avec un second mandat, la présidence de Trump passerait d’une aberration à un tournant dans l’histoire américaine. Mais cela n’ouvrirait pas une ère marquée par la stabilité. Les effets du changement climatique et les risques associés à une autre course aux armements nucléaires seront inévitablement convulsifs. Et la réélection de Trump laisserait le pays affronter les deux dangers dans les pires conditions possibles, profondément aliéné de ses amis à l’étranger et profondément divisé chez lui. En outre, la Cour suprême serait très éloignée de l’opinion publique et au centre des conflits politiques, tout comme elle l’était dans les années 1930 avant de s’abaisser aux politiques essentielles du New Deal. Le choix des Américains en 2020 est un choix que nous ne pourrons plus jamais faire. Reste à savoir si les électeurs comprendront les enjeux avant eux. En 2016, les courriels d’Hillary Clinton ont attiré plus d’attention des médias et du public que tout autre sujet. En 2018, Trump a tenté d’attirer l’attention sur une caravane en lambeaux de quelques milliers d’Américains centraux approchant de la frontière sud. Cet effort a échoué, mais le maître de la distraction sera de retour l’année prochaine. Si nous ne pouvons pas nous concentrer sur l’essentiel, nous risquons de sombrer dans un avenir vraiment périlleux.