Copán, sur la terre comme au ciel


Voilà un pays dans lequel je ne serais probablement jamais allé, si je n’avais dû m’y rendre pour le travail : le Honduras. C’est dans ce genre de cas que je remercie le ciel d’avoir un travail qui « m’oblige » à voyager souvent. Si les séminaires auxquels j’assiste sont souvent sans intérêt (mais j’admets que j’ai tendance à devenir difficile avec les années), je ne manque cependant jamais de découvrir un lieu important ou de réaliser une activité originale lors de mes déplacements. Lors de ce voyage au Honduras, j’ai même fait les deux, puisque j’ai non seulement découvert Copán, mais aussi réalisé un vol en hélicoptère au-dessus des ruines ! Copán est en effet un site incroyable de l’ancienne civilisation maya, cette civilisation qui est présente dans plusieurs pays du continent. Les frontières qui délimitent aujourd’hui les divers pays d’Amérique centrale diffèrent en effet de celles qui existaient à l’époque où régnait la civilisation maya. Les Mayas, qui nous ont notammnet légué certaines des plus belles mines du monde, occupaient des territoires qui se trouvent aujourd’hui au Mexique, au Guatemala et au Honduras. Et le site de Copán, non loin de la frontière entre le Honduras et le Guatemala, abrite les vestiges d’une cité qui joua un rôle important au Ve siècle sous le règne de Mah K’ina K’uk Mo’ (Grand Seigneur Soleil Quetzal Ara), souverain baptisé en l’honneur de deux oiseaux de la région. La cité prospéra jusqu’au XIe ou XIIe siècle. Mais, contrairement à ce qui se passa dans la plupart des cités précolombiennes, Copân ne se vida pas à l’arrivée des Espagnols. Elle semble avoir été abandonnée par ses habitants au moins deux siècles auparavant. Les archéologues avancent plusieurs théories à ce sujet, la plus répandue étant que la terre ne nourrissait plus les cultures. Mais force est d’admettre qu’il n’y a aucune certitude. D’ailleurs, personne n’a même encore découvert le nom d’origine de cette cité : ce sont les colons espagnols qui l’ont baptisée Copán au XVIe siècle ! Le site est aujourd’hui géré selon les principes de l’écotourisme. Il faut environ deux jours de marche pour en faire le tour (sauf quand on choisit l’hélicoptère, évidemment), visiter les ruines des résidences royales, des maisons de la classe moyenne, des communs où logeaient les domestiques et des zones cérémonielles. Le temple Rosalila, notamment, qui date du VIe siècle, a été remarquablement préservé grâce à sa construction en partie souterraine. On peut même encore voir différentes couches de sa peinture d’origine ! Des visages humains (certains macabres, d’autres drôles) ainsi que des oiseaux et autres animaux ont été sculptés dans les parois des temples autour desquels volent encore aujourd’hui les aras. Malheureusement, le quetzal est quant à lui en voie de disparition, et je n’ai pas pu l’apercevoir sur les lieux. Cette double découverte (Copán et hélicoptère) a sublimé mon bref séjour au Honduras. J’ai déjà oublié les propos échangés durant les réunions, mais je crois que je me souviendrai longtemps de cette escapade dans le ciel, à la rencontre d’une civilisation disparue : c’était un voyage à travers le le temps tout autant qu’à travers l’espace. Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de cette expérience de baptême en hélicoptère.

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L’Auvergne du ciel


Il y a peu, à l’occasion d’une visite que je rendais à des amis, j’ai eu la chance d’effectuer avec eux un vol en hélicoptère de 45 minutes à Clermont. C’était la première fois que je réalisais un tel vol et je dois dire que j’ai été surpris de la différence qu’il peut y avoir avec le vol en avion. Je prends souvent l’avion (pour le travail) et n’ai aucun problème avec ça. Mais un jour, j’ai volé à bord d’un minuscule avion au-dessus des lignes de Nazca, alors que la météo n’était pas tout à fait clémente ; et avec les secousses de l’appareil, je peux vous dire que j’ai vu défiler toute ma vie devant mes yeux ! Du coup, j’appréhendais un peu de remonter à bord d’un petit appareil. Mais j’ai vite été rassuré une fois sur place. En effet, sitôt que l’on a pris la voie des airs, j’ai été très surpris par la douceur du décollage. Ici, pas d’accélération, pas de secousses. Et le vol, lui aussi, s’est avéré très agréable. Bon, pour être tout à fait honnête, quand l’hélico faisait un virage et penchait d’un côté, j’ai quand même senti à chaque fois une petite boule se former au creux de mon estomac. Mais ce n’est pas violent pour autant et on s’y fait vite. Et puis, le panorama à couper le souffle m’a vite fait oublier tout le reste : c’était tout simplement splendide ! L’Auvergne vu du ciel, c’est très différent de ce qu’on peut voir du sol. De là haut, le paysage dégage une énergie presque mystique : tout semble tellement parfait ! Rien de mieux que de prendre de la hauteur pour admirer la beauté du monde. D’autant que j’avais demandé une réservation de vol pour 6h afin d’assister à ce beau spectacle en fin de journée (le meilleur moment de la journée, selon moi, grâce à la lumière du soleil couchant). Du coup, j’ai vraiment eu l’impression de survoler un tableau de maître. Mon vol en hélicoptère fut au final une très belle expérience. Si vous n’avez jamais tenté l’aventure, je vous recommande. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé mon vol en hélicoptère, pour ceux que ça intéresse. Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de baptême en hélicoptère en Auvergne en suivant le lien.