Top pilotage à Aix


Le mois dernier, j’ai tenté un stage de pilotage d’avion à Aix. Ca faisait pas mal de temps que j’en rêvais, et je dois reconnaître que j’ai pris un pied d’enfer dès que nous nous sommes envolés : c’est franchement ahurissant, de pouvoir s’élever dans les cieux ! Surtout quand on pense que l’homme est resté cloué au plancher des vaches pendant tellement de millénaires ! C’est quand même incroyable, le monde moderne, à bien y réfléchir. Il y a des gens qui préfèrent le temps d’avant, mais pour ma part, c’est tout le contraire : je suis satisfait de vivre de nos jours. Parce que c’est une époque à nulle autre pareille. L’internet a bouleversé de façon radicale nos échanges. L’IA bat déjà l’homme au jeu d’échecs. Il sera bientôt possible de faire du tourisme spatial… C’est quand même énorme, tous ces changements ! Alors certes, les dangers sont nombreux sur notre route. Je pense en particulier au changement climatique. Les catastrophes climatiques ne cessent de se multiplier, et je crains que nos enfants évoluent dans un monde plein de conflits. De ce côté-là, clairement, nous avons pris du retard. Et avec un président américain qui relance le gaz de schiste, c’est tout à fait dramatique. Ensuite, il y a les dangers inhérents aux technologies, qui posent également souci. Elon Musk a déclaré il y a peu que l’IA sera sans doute à l’origine de une guerre mondiale, et plusieurs scientifiques pensent de même. Sans compter que l’accaparement des données individuelles par de grandes entreprises fait que nous faisons lentement une croix sur notre vie privée. En réalité, nous amassons toutes les conditions idéales pour une dictature ! Il suffirait d’un rien pour que ça arrive (et l’on a relevé avec l’avènement du 45ème président américain combien les renversements politiques les plus invraisemblables étaient possibles). En conclusion, tout n’est pas idéal. Mais malgré tout, voir les IA faire leurs premiers pas, c’est extraordinaire. Et perso, je n’aurais pas voulu vivre à un autre moment. cEn tout cas, si vous n’avez jamais testé le pilotage d’avion, vous passez à côté de quelque chose. Tenez, je vous mets en lien le site où j’ai trouvé mon stage de pilotage d’avion, si vous voulez voir à quoi ça ressemble. A lire sur le site internet de cette expérience de pilotage en avion à Aix en Provence.



Testeurs de miel


Samedi, à Orly, 80 jurés départageaient les 300 meilleurs miels d’Ile-de-France. Parmi eux, 167 échantillons fournis par 98 apiculteurs de la Métropole du Grand Paris. Les résultats seront proclamés le 2 décembre, à l’Hippodrome de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Autour de la table, il y a les connaisseurs. Ceux à qui l’on n’apprend pas que le miel de colza sent le chou. Ceux qui savent qu’à la différence du nectar, le miellat (présent notamment dans le miel de sapin) est issu des déjections de pucerons. Et donc, « plus fort en bouche ». Des passionnés qui connaissent l’astuce : croquer une pomme verte entre deux dégustations pour « réinitialiser les papilles ». Et puis, il y a Alain. Il ne connaît rien au miel mais son palais est au moins aussi fin. En goûtant chaque échantillon, le cuisinier de l’hôtel Pullman (Paris) imagine la meilleure viande à accompagner. Quatre-vingts jurés, pas forcément franciliens, départageaient 300 miels, samedi à Orly. Pour sa deuxième édition, le concours du Grand Paris s’est associé au 18e Concours des miels d’Ile-de-France* pour dresser un palmarès métropolitain. Au total, 98 apiculteurs valorisaient « le dynamisme » du terroir avec167 échantillons produits dans 75 villes. « C’est du tilleul. On le sait grâce au goût mentholé. » La salle des mariages, à l’hôtel de ville d’Orly, avait des airs de salle des marchés samedi matin. Dix-huit tables, des formulaires à noircir, des cuillers par dizaines, une concentration maximale et, surtout, l’or sucré en petits pots numérotés. On juge à l’aveugle. Ici, l’évaluation porte sur des « miels liquides d’été ». Huit, pour ce 2e lot à goûter. « C’est du tilleul. On le sait grâce au goût mentholé », précise Georges, retraité, qui exploite des ruches dans la vallée de Chevreuse. Chaque nectar passe un examen visuel, olfactif, gustatif et tactile. Les jurés attribuent 1 à 9 points, du « très décevant » au « très bien ». La saveur du 784 est par exemple bien supérieure à celle du 790.



Balade cubaine


Il y a quelques temps, j’ai découvert Cuba dans le cadre d’un voyage de groupe. Evidemment, il ne s’agissait pas d’un voyage de groupe tel qu’on les conçoit généralement : je préfèrerais me jeter dans un bain de sel (après m’être depecé pour avoir la chair à vif) que de participer à un voyage de groupe traditionnel : vous savez, le genre de voyage qu’on fait avec une meute de cinquante personnes, et où l’on suit panurgiquement le guide sans jamais pouvoir s’autoriser un écart. Le vopyage pour lequel j’ai opté était un peu plus tentant que cela : il s’agissait en fait d’un voyage dans un groupe de 7 personnes (votre serviteur inclus) ; les transports s’effectuaient de manière collégiale en minibus, mais le programme était suffisamment libre pour que chacun puisse partir de son côté à tout moment. Ce qui fait qu’en fin de compte, je n’ai pas eu à lever le petit doigt pour décider de l’organisation, des déplacements, du dîner, ou des découvertes locales à faire. Toute la logistique était déjà gérée, ce qui est très agréable. Mais surtout, nous avons pu faire chaque étape à notre rythme, sans jamais être phagocyté par le groupe. Dieu m’est témoin que je peux être un vrai sauvage, quand je veux (ma femme m’appelle Vendredi, et ce n’est pas en référence à la fin de semaine). Et pourtant, à aucun moment, je n’ai été importuné par la vie de groupe. Les fois où il a fallu déjeuner ou discuter avec les autres, l’ambiance de groupe était même très détendue et j’ai bien apprécié. Pour autant, je ne dis pas non plus que tout était parfait. Il y avait notamment dans le groupe un couple de vieux particulièrement odieux qui m’a un peu fait penser à ces horribles vieux de Mulholland drive (ceux qui disparaissent dans la petite boîte bleue dont je n’ai jamais compris l’utilité). Ceux-là, j’admets que j’aurais été ravi que nous les oubliions par inadvertance sur un site ou un autre. Mais c’est en définitive la seule ombre qu’il ait pu y avoir au tableau : tout le reste était parfait. Bref, ce voyage-là ne ressemblait en rien aux voyages de groupes traditionnels, et si vous devez un jour tenter l’aventure, je vous recommande de le faire en petit comité comme je l’ai fait : c’est de loin la meilleure manière de voyager avec ses semblables. D’ailleurs, voilà l’agence qui a organisé ce voyage à Cuba, si vous voulez vous faire votre propre opinion ! Plus d’information sur l’organisateur du voyage groupe à Cuba en surfant sur le site de l’organisateur.



Que s’est il passé à Cuba


Le ministre cubain des Affaires étrangères a accusé jeudi les autorités américaines qui enquêtent sur de mystérieuses attaques acoustiques contre leurs diplomates à Cuba de « mentir délibérément », ajoutant que le moment était venu pour les Etats-Unis de « dire la vérité ». « Il est temps pour les Etats-Unis de dire la vérité ou de présenter des preuves », a déclaré Bruno Rodriguez lors d’une conférence de presse à Washington, à propos des attaques ayant affecté, à des degrés divers, 24 diplomates du département d’Etat à La Havane. « Ceux qui affirment qu’il y a eu des attaques, des actes délibérés ou des incidents spécifiques causant des problèmes de santé mentent délibérément », a-t-il dit. Les Etats-Unis « n’ont pas présenté une once de preuve » que les attaques se sont produites, a poursuivi le chef de la diplomatie cubaine. Les gouvernements américain et cubain ont chacun ouvert une enquête sur ces mystérieux incidents que Washington attribue à l’utilisation probable d’appareils acoustiques capables de provoquer des dommages cérébraux. Selon le département d’Etat, l’attaque la plus récente a eu lieu fin août. Les diplomates affectés souffrent de pertes d’audition, de troubles cognitifs et du sommeil. En réponse, Washington a réduit son personnel diplomatique à La Havane de moitié, a suspendu la délivrance de visas et a expulsé quinze diplomates de l’ambassade cubaine à Washington, sans toutefois accuser Cuba d’être directement responsable de ces attaques.