A l’heure communiste


Il a été déterminé que sur les 139 membres et candidats de l’organisation centrale du parti Comité élu au dix-septième congrès, quatre-vingt-dix-huit personnes, c’est-à-dire que 70% ont été arrêtés et abattus (principalement en 1937-1938). Le même sort a rencontré non seulement les membres du Comité central, mais également les major- des délégués au dix-septième congrès du parti. Sur 1 966 délégués avec droits de vote ou de consultation, 1 108 personnes ont été arrêtées pour antiréviation crimes de droit public, c’est-à-dire décidément plus que la majorité. Ce fait même montre à quel point surd, sauvage et contraire au bon sens étaient les accusations de contre- crimes révolutionnaires commis, comme on le voit maintenant, contre une majorité de participants à la dix-septième congrès du parti. Après le meurtre criminel de Sergei M. Kirov, des répressions de masse et des actes brutaux de la violation de la légalité socialiste a commencé. Le soir du 1 er décembre 1934, le jour de l’initiative (sans l’approbation du Bureau politique, qui a été adopté deux fois plus tard. journées par la suite) le secrétaire du présidium de la commission exécutive centrale Le comité, Abel S. Yenukidze, a signé la directive suivante: 1. Les agences d’enquête ont pour mission d’accélérer le traitement des affaires des personnes accusées de la préparation ou l’exécution d’actes de terreur. 2. Il est ordonné aux organes judiciaires de ne pas retarder l’exécution des condamnations à mort relatives à des crimes de cette catégorie afin d’envisager la possibilité de don, parce que le Présidium du Comité exécutif central du Les États-Unis ne considèrent pas comme possible la réception de pétitions de ce type. 3. Les organes du Commissariat aux affaires intérieures sont chargés d’exécuter les condamnations à mort prononcées à l’encontre de criminels de la catégorie susmentionnée immédiatement. aussitôt après le passage des phrases. Cette directive est devenue la base d’actes massifs d’abus contre la légalité socialiste. Au cours de nombreuses procédures judiciaires inventées, les accusés ont été accusés de préparation »d’actes terroristes; ce privé les de toute possibilité que leur cas, ils pourraient être réexaminés, même s’ils affirmaient devant le tribunal que leur « fessions » ont été obtenues par la force, et quand, de manière convaincante, elles ont réfuté les accusations portées contre eux. La majorité des membres du Comité central et des candidats élus à la dix-septième congrès et arrêtés en 1937-1938 ont été expulsés du parti illégal. violemment abusé du statut du parti, parce que la question de leur l’expulsion n’a jamais été étudiée à l’Assemblée plénière du Comité central. Maintenant, quand les cas de certains de ces soi-disant « espions » et « saboteurs » ont été examiné il a été constaté que tous leurs cas ont été fabriqués. Confessions de culpabilité de beaucoup arrêtés et accusés d’activité de l’ennemi ont été gagnés avec l’aide de cruel et des tortures inhumaines. Le camarade Eikhe a été arrêté le 29 avril 1938 sur des matériaux calomnieux, sans la sanction du procureur de la République des États-Unis, qui a finalement été reçue quinze mois après la arrêter. Eikhe a été forcé sous la torture de signer à l’avance un protocole de ses aveux préparés par les juges d’instruction dans lesquels lui et plusieurs autres personnalités éminentes les travailleurs ont été accusés d’activités antisoviétiques. Le 1 er octobre 1939, Eikhe envoya à Staline sa déclaration dans laquelle il déclarait catégoriquement a nié sa culpabilité et demandé un examen de son cas. Dans la déclaration il a écrit: Il n’ya pas de plus cruelle misère que de siéger dans la prison d’un gouvernement pour lequel je ont toujours combattu. Le 4 février, Eikhe fut abattu. Il est maintenant clairement établi que la société Eikhe l’affaire a été fabriquée; il a été réhabilité à titre posthume. Une grande partie de ces cas sont en cours d’examen et une grande partie d’entre eux sont être annulés parce qu’ils étaient sans fondement et falsifiés. Il suffit de dire que de Depuis 1954, le collège militaire de la Cour suprême a réhabilité 7679 personnes, dont beaucoup ont été réhabilitées à titre posthume. Encore plus d’information sur ce séminaire entreprise en cliquant sur le site internet de l’organisateur.



L’énigme Nicolas Maduro


Maduro est élu président de la République le 14 avril 2013. Il l’emporte avec 50,6 %, soit un score bien inférieur à ce qu’il pouvait espérer au vu de la plupart des sondages. Son adversaire, Henrique Capriles, battu de justesse, dénonce des irrégularités et conteste l’impartialité du Conseil national électoral (CNE). ]. Maduro prête serment le 19 avril. ], type de gouvernance utilisé par tous les présidents du Venezuela depuis les années 1970, y compris par Hugo Chávez. La principale raison de la gouvernance par décret est l’aggravation de la crise économique. Ainsi, Maduro promet de changer de modèle économique et vaincre la « bourgeoisie parasitaire » qui, selon lui, détiendrait les rênes de l’économie et tenterait sans relâche de déstabiliser le gouvernement dans le cadre d’une « guerre économique ». Il promet aussi de lutter fermement contre la corruption, qu’il nomme « antivaleur du capitalisme ». Sous sa présidence le Venezuela se trouve sévèrement affecté par la chute brutale des cours du pétrole, qui fournissait au pays l’essentiel de ses revenus. Et 67 % d’entre eux ont soutenu le candidat chaviste, Nicolás Maduro. Les études électorales attestent que le taux de participation est d’autant plus élevé que la circonscription abrite des électeurs pauvres. Les mêmes études attestent que seuls les électeurs de plus de 40 ans se sont déplacés aux urnes, pas les jeunes qui furent presque totalement absents. C’est-à-dire que les jeunes ont exprimé leur désintérêt de la politique ou ont suivi les consignes de l’opposition pro-US, tandis que ceux qui ont connu le Venezuela d’avant la Révolution bolivarienne ont tenu à voter. Il fallait y tenir, non seulement pour se déplacer aux urnes, mais pour soutenir Nicolás Maduro malgré la faillite générale de l’économie ! Les plus défavorisés, ceux dont le salaire mensuel ne permet plus d’acheter un kilo de viande, ont été proportionnellement les plus nombreux à voter. C’est dire que, contrairement à ce qu’espéraient les États-Unis, les Vénézuéliens ne considèrent pas l’administration Maduro comme responsable de la catastrophe économique. Ils poursuivent le combat engagé par Hugo Chávez pour libérer leur pays de l’impérialisme US.



Pouvoir piloter un avion sans risque


Piloter un avion ? Ca, c’est fait. Voilà une ligne de plus que je peux rayer sur ma liste de trucs à faire avant de mourir. Le week-end dernier, j’ai en effet pris les commandes d’un appareil et l’ai fait décoller sans aide. Bon, bien sûr, l’appareil n’était en rien réel : il faudrait être complètement irresponsable pour remettre la sécurité d’un avion à un gars dans mon genre. Je suis après tout assez gauche pour me couper avec une enveloppe papier. Il s’agissait en réalité d’un simulateur de vol, mais tellement confondant pour que j’éprouve des sensations de vol. Je l’ai fait, et j’ai bien apprécié. Je ne vais pas vous faire un topo complet sur cette expérience : il y a d’après moi toute une tripotée de billets sur le sujet. C’est fou le nombre de gens qui se font offrir ce genre d’expérience et publient un article bourré de fautes. Je vous invite donc à taper « j’ai testé pour vous un simulateur de vol » sur internet, si le coeur vous en dit. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai été carrément excité par le réalisme de la chose. Je dois admettre que je ne m’y attendais pas à une immersion aussi profonde. Mon esprit était tellement bluffé qu’il réagit comme si je risquais vraiment ma vie en commettant la moindre erreur. Quand est venu le moment d’atterrir, c’était terrible : j’avais de grosses gouttes de sueur. En fin de compte, si j’avais quelques appréhensions quand on m’a proposé cette aventure, j’ai vite été rassuré. Une pensée à mes amis pour ce présent à la fois spécial mais surtout inoubliable. Le truc, c’est que ça ne durait pas assez longtemps : je n’avais pas envie d’atterrir. Mais c’est carrément positif, au final : ça prouve qu’on ne s’embête pas. Voilà le site par lequel ma chère et tendre a passé pour ce simulateur de vol. Je vous invite vraiment à tenter le coup, si vous êtes un amateur d’aviation. Vous me direz ce que vous en pensez. Pour plus d’informations, je vous recommande la lecture du blog sur cette activité de simulateur de vol à Colmar qui est très bien fait sur le sujet.



La Belgique s’achète des drones militaires


Le département d’État américain a approuvé la vente éventuelle à la Belgique de quatre avions télépilotés MQ-9B SkyGuardian et du matériel associé, pour un coût estimé à 600 millions de dollars, a annoncé mardi le Pentagone. L’approbation du Département d’État américain, divulguée par la DSCA (Agence américaine de sécurité et de sécurité), porte sur l’achat de quatre MQ-9B, RPA de la vente de matériel à l’étranger (FMS); deux stations de contrôle au sol certifiables fixes; cinq systèmes de ciblage multispectral AN / DAS-4; quinze systèmes de positionnement global intégrés / systèmes de navigation par inertie (EGI); cinq radars à synthèse d’ouverture Lynx AN / APY-8; et cinq systèmes de détection et d’évitement. Comme indiqué par la DSCA, la vente proposée à la Belgique appuiera la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d’un allié de l’OTAN. Il est vital pour l’intérêt national des États-Unis d’aider la Belgique à développer et à maintenir une capacité de légitime défense forte et opérationnelle. Cette vente potentielle améliore l’intelligence, capacités de surveillance et de reconnaissance (ISR) de l’armée belge à l’appui d’opérations menées au niveau national, par l’OTAN, sous mandat des Nations Unies et par d’autres coalitions. La communité des capacités des ISR accroît l’interopérabilité entre les forces militaires et de maintien de la paix américaines et belges. Le contractant principal sera General Atomics Aeronautical Systems, Inc., San Diego, Californie. Selon General Atomics Aeronautical Systems, le MQ-9B est hautement modulaire et se configure facilement avec une variété de charges utiles pour répondre aux exigences de la mission. L’avion est capable de transporter plusieurs charges utiles de mission et comprend un système de détection et d’évitement (DAA) à la pointe de la technologie, comprenant des dispositions en termes d’espace, de poids et de puissance, afin de permettre la mise à niveau d’un radar Due Regard (DRR) en vol destiné à -espace aérien coopératif. Plus d’information sur cette activité de vol en avion de chasse L39 en surfant sur le site internet de l’organisateur.



Un irreversible second mandat de Trump


Toutefois, la majorité conservatrice de la Cour a récemment entamé l’interprétation extensive de la clause relative au commerce, et certains juristes de droite souhaitent revenir à l’ère d’avant 1937, limitant ainsi fortement les pouvoirs de réglementation du gouvernement. En 2012, les cinq juges conservateurs de la Cour ont statué que la peine prévue dans la Loi sur les soins abordables pour ne pas avoir obtenu d’assurance – le soi-disant mandat individuel – n’était pas justifiée par la clause relative au commerce. Dissidents par rapport à l’opinion de la majorité, quatre de ces juges ont voté en faveur de la radiation de l’ACA pour cette raison. La loi n’a survécu que parce que le cinquième juge conservateur, le juge en chef Roberts, a estimé que le mandat était un exercice constitutionnel du pouvoir de taxation du gouvernement. Si la Cour avait inclus sept juges conservateurs en 2012, elle aurait presque certainement déclaré l’ACA nulle et non avenue. C’est le destin qui attend de nombreuses législations et réglementations sociales et économiques existantes si Trump est réélu. Et cela ne veut rien dire des lois à venir, telles que les mesures visant à limiter le changement climatique, qui pourraient bien être annulées par un tribunal qui adhérerait à une interprétation originaliste de notre Constitution du 18ème siècle. La démocratie est toujours un pari mais l’enjeu implique généralement des gains et des pertes à court terme. Beaucoup plus sera dans la balance l’année prochaine. Avec un second mandat, la présidence de Trump passerait d’une aberration à un tournant dans l’histoire américaine. Mais cela n’ouvrirait pas une ère marquée par la stabilité. Les effets du changement climatique et les risques associés à une autre course aux armements nucléaires seront inévitablement convulsifs. Et la réélection de Trump laisserait le pays affronter les deux dangers dans les pires conditions possibles, profondément aliéné de ses amis à l’étranger et profondément divisé chez lui. En outre, la Cour suprême serait très éloignée de l’opinion publique et au centre des conflits politiques, tout comme elle l’était dans les années 1930 avant de s’abaisser aux politiques essentielles du New Deal. Le choix des Américains en 2020 est un choix que nous ne pourrons plus jamais faire. Reste à savoir si les électeurs comprendront les enjeux avant eux. En 2016, les courriels d’Hillary Clinton ont attiré plus d’attention des médias et du public que tout autre sujet. En 2018, Trump a tenté d’attirer l’attention sur une caravane en lambeaux de quelques milliers d’Américains centraux approchant de la frontière sud. Cet effort a échoué, mais le maître de la distraction sera de retour l’année prochaine. Si nous ne pouvons pas nous concentrer sur l’essentiel, nous risquons de sombrer dans un avenir vraiment périlleux.



La mutation du digital


Ceux qui, comme moi, s’intéressent aux marques et à leur évolution vivent une époque fabuleuse grâce au brand content. Jeudi dernier, j’ai été conforté dans cette idée en assistant à un séminaire à Lyon où le thème du brand content a été très largement repris. Cet outil est devenu en quelques années le must incontournable pour les marques. Il faut dire qu’avec le brand content, une marque se voit offrir l’opportunité de passer pour autre chose qu’un simple négociant. Le contenu révolutionne la façon dont on s’adresse à la personne, et augmente considérablement le rayonnement de la marque hors de ses frontières commerciales. En somme, la marque passe du statut de vendeur au statut de porte-parole culturel, dont les intérêts ne sont pas simplement commerciaux, et avec qui il devient possible d’instituer des liens plus complexes, d’intelligence, et même de gratitude dans certains cas. Cet écartement partiel de la démarche commerciale peut révéler une forme de détachement maîtrisé de la part de la marque. En optant pour ne plus se focaliser uniquement sur le produit pour le poser dans un univers culturel, en exagérant ouvertement la parole marchande jusqu’à en devenir drôle, et parfois, en de rares occasions, en maltraitant le produit, la marque s’emploie à devenir plus distrayante, à la fois plus humble et plus sûre dans son approche. Les acheteurs affectionnent cette posture de détachement. Ils le considèrent comme une indication de respect, et un gage de supériorité lorsque la marque se plaît à mettre de côté le matraquage traditionnel. Au lieu d’être centrée sur le produit, la marque l’exhibe au monde, sereinement, sûre de son fait et de son offre. Les vertus auxquelles une marque peut être assortie dépendent évidemment du genre de contenu proposé. Le style, l’intrigue, la nature du thème fixé peuvent colorer la marque de manière très différente, mais tout cela permet en définitive de l’incorporer dans un milieu dont elle pourra tirer de grands avantages. En tout cas, ce qui m’a véritablement surpris pendant ce séminaire à Lyon, c’est que les marques ne peuvent rester à l’écart de ce challenge. Le paysage culturel promet d’exploser dans les prochaines années !



Le casse-tête de la Catalogne


Gerard García n’a pas tardé à se brouiller avec son père à propos de la politique après son retour à Barcelone. La dispute a éclaté pendant leur trajet en voiture depuis l’aéroport; le sujet était l’avenir de la Catalogne. Au feu d’arrêt, Gérard ouvrit la porte du passager et se verrouilla. La bagarre familiale a eu lieu des mois avant la campagne d’indépendance de la Catalogne en 2017, qui avait été écrasée par les autorités de Madrid. Le père de García, José Manuel, a affirmé que les Catalans contribuaient davantage en recettes fiscales qu’ils ne récupéraient. Il se sentit trahi quand Gerard, un banquier d’affaires installé à Madrid, l’accusa d’avoir acheté la tendance séparatiste et argua que la campagne de sécession était une distraction de problèmes tels que le chômage, que l’Espagne pourrait mieux aborder unie. «Il existe un faux récit en Espagne, et mon fils l’avait acheté», explique José Manuel, 59 ans, qui vend des produits de construction pour une entreprise française. Il ne lit plus les journaux nationaux et reçoit l’essentiel de ses nouvelles sur Espagne des médias catalans indépendantistes. «Après tu penses, comment peux-tu discuter avec ton fils comme ça? Mais mes sentiments sont tellement forts.  » Leur amère fracture s’est manifestée au cours des mois qui ont précédé les élections anticipées du 28 avril en Espagne. Quelle que soit la composition du prochain gouvernement, le défi de faire face à une Catalogne agitée demeurera. Le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, qui occupe une place prépondérante dans les sondages, déclare vouloir explorer les moyens d’étendre les pouvoirs de la Catalogne sans autoriser un référendum officiel sur la sécession. À l’extrême droite du spectre politique, un groupe nationaliste espagnol insurgé, appelé Vox, s’est engagé à protéger l’unité du pays. Les sondages montrent qu’il pourrait gagner suffisamment de sièges pour en faire une force lors de la prochaine législature. Il vise à dépouiller les pouvoirs des gouvernements régionaux et à suspendre l’autonomie catalane «jusqu’à la défaite incontestable des coupeurs de coups d’Etat». Les manifestations organisées dans le cadre de la campagne par les partis qui plaidaient pour plus de pouvoir politique à Madrid ont été accueillies avec acharnement. manifestations en Catalogne. L’Espagne est l’un des pays les plus décentralisés au monde, une confédération de langues et de patrimoines. La crise d’il y a 18 mois remettait en cause le règlement constitutionnel délicat qui unit le pays depuis la mort du général Francisco Franco en 1975. Les administrations catalanes successives ont utilisé les pouvoirs qui leur étaient conférés dans ces accords pour poursuivre des objectifs séparatistes, et de nombreux conservateurs craignent J’utiliserai finalement ces pouvoirs pour déchirer l’Espagne. L’administration de Barcelone a utilisé son pouvoir pour tenter de façonner la région de 7,5 millions d’habitants, séparée du reste du pays par la langue et l’identité sinon par une frontière. L’augmentation du soutien au séparatisme catalan remonte à 2010, lorsque la Cour constitutionnelle espagnole a annulé une partie d’un statut qui aurait conféré une plus grande autonomie à la Catalogne. Vient ensuite la crise financière, qui a encouragé les groupes indépendantistes à affirmer que la région, qui représente près de 20% des l’économie, serait mieux en soi.



Symposium économique de Dehli


La limitation des ressources naturelles à laquelle nous sommes confrontés est assurément un des sujets majeurs de notre époque, et tout porte à croir qu’elle va avoir un rôle décisif dans les rapports internationaux à venir. Lundi dernier encore, j’ai suivi un meeting plutôt palpitant à Delhi durant lequel un intervenant a brossé un tableau prospectif dans les prochaines décennies. Et ce constat était bien sombre. Les besoins toujours plus élevés en énergie vont nécessairement porter préjudice à la fiabilité énergétique. Et selon toute vraisemblance, un tel contexte devrait exaspérer les conflits entre pays, tout particulièrement s’il est accompagné d’une perte générale de confiance sur la faculté du marché à combler une demande en croissance constante. Pire encore, devant l’épuisement des ressources naturelles, certains Etats pourraient vouloir s’assurer un accès à ces énergies. Si les gouvernements en fonction jugeaient que l’accès à ces réserves en hydrocarbure est en effet crucial pour entretenir la conservation de leur régime, des conflits entre États pourraient même voir le jour. Toutefois, même sans parler d’engagement direct entre Etats, on peut déjà anticiper le fait que, lorsque certains pays feront tout pour se garder d’une potentielle carence énergétique, les procédures qu’ils auront mises en place auront d’importantes répercussions à l’échelle internationale. Et plus les réserves diminuent, plus cette concurrence s’appuie de fait sur une force militaire, force pouvant évidemment provoquer des tensions, et même des conflits. Histoire de ne rien gâcher, les États possédant de faibles ressources énergétiques seront en outre aussi tentés de développer des rapports préférentiels avec les pays exportateurs de pétrole, et ce, même si c’est au détriment de la paix internationale.

En somme, ce qui est sûr, c’est que la croissance énergétique sera, au cours des années à venir, un des principaux vecteurs de conflits au niveau international. Même si le message était plutôt pessimiste, j’ai en tout cas beaucoup apprécié ce meeting. J’ai surtout apprécié l’organisation, qui nous a permis de nous focaliser sur les débats tout du long. Ce qui est assez rare pour être mentionné ! Encore plus d’information sur l’organisation de séminaire en Inde en allant sur le site internet de l’organisateur.



Mieux apprécier le vin


Si vous pensez que le seul vin capable d’accompagner le fromage est le rouge, ce billet est pour vous ! Hier, en effet, j’ai participé à un cours d’oenologie chez un caviste. Si j’ai voulu faire un atelier de ce genre en raison d’un constat simple : certaines expériences sont compliquées à faire chez soi : on apprend très peu en dégustant des vins entre amis qui n’y connaissent rien. Je craignais que l’atmosphère soit un peu maniérée, mais j’ai finalement bien apprécié. Cela m’a permis de faire une dégustation horizontale (c’est l’expression qu’on utilise pour parler de la dégustation de différents millésimes d’un domaine dans plusieurs années Toutes les classes d’âge étaient représentées, mais les 40-50 ans étaient la majorité. En fait, ces ateliers d’oenologie se destinent à toutes sortes de publics : aux débutants aussi bien aux aficionados on trouve ainsi des cours par niveau, allant de la simple découverte aux formations diplômantes. Cela dit, il ne faut pas s’attendre à être un fin connaisseur après quatre heures de cours, mais c’est tout de même très agréable à vivre. Cela dit, il faut dire que la surrenchère de certainsamateurs m’a un peu affligé. Certains voulaient absolument briller en détectant des odeurs particulièrement fines. Jugez plutôt., lorsque je détectais des notes acidulées, l’oenologue perçoit l’odeur des lardons… Mais si vous n’avez jamais vécu une telle expérience, je vous la recommande. Vous n’admirerez plus du tout un vin après ça. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de ce cours d’oenologie à Beaune.



Les formes de corruption


Corruption publique et corruption privée : quelle différence ? La corruption peut être réalisée par une personne dans le cadre de ses fonctions privées ou de fonctions publiques. Dans ce dernier cas, la peine encourue est plus lourde. Dépositaire de l’autorité publique (gendarme, policier, militaire, préfet…). Elue publique : député, sénateur, élu local. La corruption impliquant des magistrats est celle qui est la plus sévèrement punie. Elle est considérée non pas comme un délit mais comme un crime. Un acte de corruption n’impliquant aucune des personnes mentionnées plus haut mais faisant intervenir une personne occupant un poste à responsabilité au sein d’une entreprise ou d’une association est un acte de corruption privé. Quels sont les éléments constitutifs de la corruption ? La corruption implique un accord entre la personne qui corrompt et la personne corrompue. It marks the end of mass media as it leads to a degree of fragmentation (Bougnoux, Debray). The ambiguity of the Internet and its uses are particularly underlined. It is presented as a space of free expression. Michaud himself enjoys the possibility to ‘express in a less conventional way’ (p. Blogs are identified as ‘the new means of influence, of power’ (Sollers, p. However, all the authors underline the issue of hierarchisation and selection. Having access to a lot of information is not necessarily beneficial for democracy as putting facts into perspective remains a difficult operation still reserved to an intellectual elite (Michaud), an operation which requires the general public to be educated (Onfray). The proliferation of information also leads to the danger of ‘moral relativism’ (Savater, Nora, Onfray) as blogs ‘indeed encourage expression but also the illusion that all opinions are of equal value and interest’ (Savater, p. As any person can declare himself/herself a columnist, the journalists have to reconsider their profession (Bougnoux, Michaud). The fact that events are constantly blown out of proportion and then immediately forgotten leads to more and more popular distrust towards the media (Gauchet, p. For Morin, the media even, on occasion, make up ‘shallow sensationalism’ when there is no real event to feed their columns (p. On the other hand, Michaud denounces a trivialization of shocking events and images through meaningless repetitions and lack of a critical distance (p. The difficulty in expressing structured thoughts and arguments on TV, with the host always keeping an eye on the clock, is also strongly criticized (Michaud, Sollers). 3The intellectuals interviewed are particularly critical of the journalists and their practices. On the one hand, journalists are presented as ‘failures’ who have ended up in this profession for want of talent (Onfray, Compte-Sponville). Thus, they treat with resentment successful writers and artists, and they mostly discuss topics they have no or little knowledge of. On the other hand, journalists have a very strong esprit de corps (Debray). They are a caste, belonging to the same social class, the same Parisian social circle (Michaud), trained in the same schools (Debray) and feeding on exclusive networks (Michaud). Et ce n’est pas de la censure. Nous ne voulions pas participer au bad buzz autour des propos de sa lettre ouverte. Le jour où tout cela sera calmé, il pourra revenir. Pas certain que Michel Onfray ne goûte à cette nouvelle proposition. « Je ne cours pas après les médias, poursuit-il. C’est leur problème. J’ai d’autres choses à faire que de plaire à Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes (NDLR : celui-ci ne présente plus « le Magazine de la santé »), pour qui je suis devenu tout d’un coup insupportable. Pour Christian Gerin, qui a longtemps été producteur du « Magazine de la santé » avant de passer le relais, Marina Carrère d’Encausse (que nous avons tenté de joindre, en vain) a pris la mauvaise décision. « Je l’ai appelée pour lui dire : Tu déconnes à plein tube, raconte-t-il. Je trouve le texte de Michel Onfray graveleux et de mauvais goût, mais c’est au tribunal de juger s’il est homophobe. C’est lamentable de le décommander pour ces raisons. De quel droit on censure un philosophe ? Le groupe Crédit Agricole renforce son dispositif de lutte contre la corruption, un des piliers de son engagement éthique et sociétal. Elle atteste que les risques de corruption ont été correctement identifiés et analysés et que le programme appliqué par le Crédit Agricole est conçu de façon à limiter ces différents risques, en déclinant les meilleures pratiques internationales. L’obtention de cette certification illustre l’engagement de longue date du Crédit Agricole en matière d’éthique dans les affaires, élément clé de sa politique de responsabilité sociale d’entreprise. Compte tenu du renforcement des obligations légales relatives à la lutte contre la corruption, le Crédit Agricole prend appui sur les mesures existantes au sein du Groupe pour compléter ses procédures et ses dispositifs opérationnels. Son objectif est de prémunir l’ensemble de ses entités et de ses collaborateurs de tout comportement contraire à l’éthique en général, du risque de corruption en particulier et de manquement à la probité. Exigence démocratique, la lutte contre la corruption au sein du groupe Crédit Agricole repose sur une politique de tolérance zéro et la mise en œuvre de mesures efficaces. Les collaborateurs du Groupe jouent un rôle essentiel dans le dispositif de prévention de la Corruption. Il leur revient d’agir de manière loyale et responsable. Ils sont régulièrement sensibilisés grâce à des modules de formation pour savoir comment agir au quotidien. Un collaborateur du Groupe est témoin d’une tentative ou d’un acte de corruption ? Le dispositif d’alerte lui permet d’avertir sa hiérarchie ou l’entreprise de façon confidentielle et totalement sécurisée. Tout agent territorial est susceptible d’être un jour exposé à un risque de corruption. Les collectivités territoriales exercent de multiples compétences et elles sont en contact avec divers publics : entreprises, associations, usagers, autres collectivités, administrations,…Elles assument une part non négligeable de la commande publique en France. Elles mènent des politiques qui ont des conséquences directes sur la vie des habitants et sur le tissu économique local. Pour ces différentes raisons, elles sont également exposées à des risques d’atteintes à la probité. Réalisé par le CNFPT et l’Agence française anticorruption, ce cours en ligne traite de l’ensemble des atteintes à la probité : corruption, favoritisme, détournement de fonds publics, concussion, prise illégale d’intérêts ou trafic d’influence. Il détaille les situations qui font naître ces risques dans la gestion publique locale. Il présente les mesures que les collectivités territoriales peuvent prendre pour anticiper et prévenir ces risques. Il comprend également des modules de sensibilisation des agents territoriaux. Il leur donne des clés pour réagir de manière adaptée s’ils étaient sollicités ou témoins. Il s’appuie sur des cas concrets. Ce MOOC est composé de quatre séances. Chaque séance est structurée autour : d’une introduction, d’interviews d’experts, de clips animés présentant certaines notions, de vidéos de synthèse, de quiz pour vous aider à retenir les notions et de ressources écrites : cours, bibliographie.